Extraits de biographies
Par delà le silence… j’ai voulu me dire
Sans amour, ce récit n’existerait pas…
Sans amour, rien n’existerait…
Il est des vies qui nous échappent un peu comme si un marionnettiste fou décidait soudain de tirer le fil d’un côté tandis que l’on se dirigeait ailleurs…
C’est ainsi que je vois ma vie. Tout avait été écrit pour être différent.
Depuis cette enfance heureuse, silencieuse sur ces terres catalanes peuplées de soleil et de vent, j’aurais pu continuer le chemin… Enfants, mariage, entreprise, maison… une ascension sociale simple efficace et tranquille. Oui, mais voilà, une vague d’amour est venue percuter le silence, mon silence… elle m’a emportée bien plus loin que la première version du scénario… les cartes ont été rebattues. Je me suis laissée guider par ce marionnettiste fou…
Voici l’histoire de Marie, la vie d’une femme des années 70, née de parents immigrés espagnols, portée par un silence étouffant, mais aussi par le désir profond d’ouvrir les portes de l’amour et de laisser s’engouffrer ce vent bienfaisant !
Je vous laisse écouter ce silence et ressentir la vague d’amour vous traverser.
La vie d’un homme
La vie d’un homme vaudrait-elle d’être vécue malgré ses hauts et ses bas ? Y’aurait-il un quelconque intérêt à s’assoir sur une pierre pour regarder un coucher de soleil, le même qui se lèvera le lendemain ? Aujourd’hui Antoine veut se dire, raconter la vie de cet homme simple, originaire du sud de l’Espagne et immigré en France. La vie d’un homme déterminé à relever les défis de l’existence.
C’est maintenant une évidence pour Antoine. A travers le roman de sa vie, il voudrait que ses enfants l’entendent, qu’ils captent que derrière les nuages parfois si sombres, se cache la lumière , qu’ils ressentent le bruit du vent, embrassent la force des vagues…
Sa vie ressemble parfois à ses déferlantes qui se brisent sur les rochers, violentes et sans pitié, elles balayent tout sur leur passage…tout ce qui construit avec patience et amour, l’on croyait insubmersible. Pourtant, quelle que soit la violence du choc, la vague finit toujours par se retirer, et la vie reprend son cours…quelles que soient les trahisons, les échecs qui jalonnèrent la vie d’Antoine -, il a toujours rebondi. Parfois, dans ses rêves, il survole les montagnes, était-ce prémonitoire ?
Depuis sa tendre enfance sur les terres chaudes de Melilla, Antoine a appris à se battre, a ne jamais laisser le désespoir gagner son existence. Il est de ceux qui attrapent le destin en vol et qui le modèlent, le transforment à leur image… Parti de peu, il a gravi l’échelle qui monte à la réussite…Antoine à su demander, obtenir, entreprendre, donner, aimer et bâtir ! Certes, Antoine à pu être parfois maladroit, sanguin, pugnace, obstiné, mais il a su conserver le sens de la justice, du travail, de la solidarité. Il vous demande à tous, et particulièrement à ses enfants l’indulgence et la patience de voir derrière sa rudesse, sa grande sensibilité.
Une vie entre deux mondes
« Nul n’est prophète dans son pays ». Il est des vies qui s’éloignent de leurs origines… Trop difficile cette terre de Guyane qui a enfermé mon enfance et ma jeunesse dans les affres de la misère, du dénuement, de la violence, c’était moi ou elle ! J’ai choisi, je suis partie…J’ai quitté ma terre natale avec un de mes enfants pour la métropole. NI le vent du large, ni les forêts denses, les mille parfums, les plantations de café, cacao et coco…, ni même mes autres enfants, à cette époque, n’ont réussi à me retenir !
C’est ainsi que ma vie devait s’accomplir. Le nectar de ce beau pays n’a pas réussi à couler dans mes veines…Mais malgré ma détermination à quitter la Guyane, ce ne fut pas si facile…
Est-il possible de se reconstruire en gommant nos 23 premières années de vie ? Est-il possible de vivre si loin de sa terre natale sans ressentir les battements de son coeur se perdre dans un écho lointain ?
Balade sur la toile colorée de mon histoire
Ce récit prend sa source dans un temps reculé, il s’enracine sur la terre moyenâgeuse qui vit naître mes ancêtres. Cette terre qui au fil de l’histoire et de ses batailles changea de pays. Puis d’alliances en alliances nous arrivâmes à ma génération. Une génération sans télé ni ordinateur.
Ce temps où je suis née était un temps où la nature, les grands espaces, les arbres, les fleurs, les pierres et les animaux servaient de terrain de jeux et d’observations aux enfants que nous étions. C’était aussi un temps où l’on ne jetait rien, un temps où l’on réparait, recousait, conservait…C’était un autre temps que celui où j’ai poussé comme une fleur sous la main verte d’un jardinier, en liberté…
Cette histoire est une tentative de peindre la fresque originale et colorée de mon enfance nomade. Un voyage entre les terres roses et rocailleuses baignées de soleil provençal, et celles plus abruptes, des hauteurs enneigées, des vertes prairies chantantes de la Haute-Savoie. Puis le tableau s’assombrit, la couleur s’estompe…Le gris ténébreux de la guerre s’installe…l’internat… D’année en année le retour du printemps, les couleurs de la vie qui s’animent à nouveau. Les départs, les mariages de mes frères et soeurs et enfin ma propre vie d’adulte et de mère…Nouvel ancrage à Montpellier…puis les terres catalanes venteuses et lumineuses du pays de Guy, mon mari. Cet écrit est la toile de mon histoire peinte par ma mémoire. Ses ombres et lumières marquent les traces d’un passé riche et succulent qui ainsi, je l’espère, pourra se transmettre de génération en génération.